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Après le Slow Food, le Slow Money

Woody Tasch, l'auteur de Slow Money, opère un étonnant changement de cap dans le monde du capital de risque dont il est issu: il met le capital financier au service du capital social. Il visite une région, rassemble les leaders dans le domaine de l'agriculture durable, évalue le capital social en cause. L'étape suivante consiste à rassembler le capital financier. Il se réclame de E.F. Schumacher. L'économie n'est pas la fin, précise-t-il, elle est un moyen, mais nous vivons dans une époque où on en a fait une fin. Pour lui donner de nouveau un sens, nous devons réaffirmer des valeurs méta-économiques. Quelles sont ces valeurs? 99% des gens se mettraient facilement d'accord pour répondre à cette question: elles vont de soi comme la maternité et la tarte aux pommes: des communautés saines, des familles saines, un monde meilleur pour les générations futures, un comportement éthiqe et la responsabilité morale.

Nos marchés financiers financier, nos entreprises, les privilèges et les responsabilités de leurs actionnaires ont la même origine: un état d'esprit qui a pris forme vers 1500, qui s'est développé pendant la révolution industrielle et s'est envolé au cours de la seconde moitié du vingtième siècle. Il n'y est question que de conquête, d'exploration, d'exploitation, d'extraction, de consommation, de croissance économique et d'élévation du niveau de vie. Nous avons créé un système financier qui facilite la circulation du capital, en réduit le risque. À chaque étape,nous avons veillé à ce que tout se fasse de plus en plus vite, de façon à ce qu'il y ait de plus en plus d'innovations technologiques, plus de risques encourus, plus de croissance économique et plus de progrès au sens qu'on donne à ce mot dans le contexte de l'économie.        

 

 Nous entrons dans une nouvelle conjoncture et nous devons créer de nouveaux marchés financiers. La crise actuelle aura démontré que le modèle historique est périmé. Nous devons passé d'un marché de capitaux basés sur la consommation et l'extraction à un marché basé sur la réparation et la conservation. On peut dire que le nouveau marché est centré sur des valeurs, mais je tiens à préciser qu'il est devenu très réaliste. Il nous faut reconnaître que l'heure est venue de nous comporter différemment si nous voulons survivre.

Comment parviendrons nous à créer une bourse qui n'est pas centrée sur le profit à court terme des actionnaires? Comment parviendrons-nous à faire en sorte que les entreprises rapportent autant à leurs membres (stakeholders) qu'à leurs actionnaires.(shareholders). Cela va se produire.  Il y a en ce moment beaucoup d'énergie disponible au service d'une telle cause.

 

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Jacques Dufresne

L'éditeur de L'Encyclopédie de L'Agora analyse l'actualité à travers le thème de l'appartenance.
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