La voiture de Stephen était entrée en collision avec un autre véhicule conduit par un homme en état débrieté qui s'était enfui. Cet accident avait fait basculer sa vie et sa carrière. Son bras gauche était devenu presque inutilisable. Or, quatorze ans plus tard, voilà que la fille du chauffard appelle Stephen pour lui dire que son père mourant le retrouver l'auteur de ce délit de fuite.
Stephen se rendit chez le moribond. Il rencontra dabord sa fille qui le présenta à son père. Après les prés: «Je voudrais que tu me pardonnes pour les torts que je t'ai faits.» Touché de compassion, Stephen lui pardonna sur le champ et l'embrassa.
Stephen et la fille du mourant rencontrèrent l'aumônier de l'hôpital pour lui décrire la sérénité et le calme du père après le pardon accordé par Stephen. Cet aumônier s'en est trouvé indigné.
Il prétendait qu'en vertu de son sacerdoce il était le seul à pouvoir accorder un pardon à cet homme. Alors Stephen rappela à l'aumônier, jaloux de son autorité, les paroles du Notre Père:
« Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » Il ajouta que le pardon de Dieu était intimement lié aux pardons accordés par les humains les uns aux autres (Rapporté dans Catholic New Times, 24 février 2002).